Suite au NON à la Constitution
Les pronucléaires ont
peur de perdre ITER !

Mais, en demandant au super-looser Chirac de venir à Cadarche, ils pourraient bien enterrer définitivement ITER !!


Deux députés-maires demandent à
Chirac de venir sur le site du projet Iter


01/06/2005 - AFP - Les députés-maires Maryse Joissains-Masini (Aix-en-Provence) et Daniel Spagnou (Sisteron) demandent au Président de la République Jacques Chirac de se rendre "dans les prochaines semaines" sur le site de Cadarache où devrait être installé le réacteur Iter.

"D'aucuns voudraient profiter du +Non à la constitution+ pour remettre en cause la candidature française à l'accueil d'Iter", affirment-ils dans un communiqué les maires.

Ils soulignent qu'un responsable japonais "s'est autorisé à douter du soutien que pourrait apporter au projet Iter un peuple européen trop préoccupé par les questions d'emploi".

Les deux élus provençaux "en appellent à la mobilisation unanime de tous les responsables, élus et socio-professionnels, de la région, pour réaffirmer la volonté des Français d'accueillir ce projet en Provence".

"A cette fin, ils viennent de réitérer leur invitation au Président de la République, à venir personnellement sur le site dans les prochaines semaines", ont indiqué les cabinets des maires.

Cette invitation intervient après les résultats du référendum de dimanche lors duquel 77,03 % des électeurs de Saint-Paul-lès-Durance, commune où est situé Cadarache, se sont prononcés pour le non.

"En dépit des avertissements", la population "n'a toutefois pas mesuré l'interprétation et l'exploitation qui pourraient être faites de son vote au-delà des frontières", ont estimé les deux maires. "Ce projet engage les nations qui le portent sur un demi-siècle. Le résultat d'un référendum ne saurait le remettre en cause", ont-ils affirmé.


Dépêche AFP du 30/05/2005  - EXTRAIT :

Un responsable de la préfecture d'Aomori a par ailleurs estimé lundi que la France ferait mieux, plutôt que de militer pour accueillir Iter, de se pencher sur le problème du chômage à l'origine, d'après lui, de la victoire du non lors du référendum sur la Constitution européenne (...) "Le taux de chômage dans l'Union européenne est très élevé, et nous doutons fortement que le peuple européen soutienne vraiment le projet Iter, qui leur coûtera 650 milliards de yens" (4,8 milliards d'euros), a analysé le responsable, cité par l'agence de presse Kyodo.

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