Mobiliation
contre le réacteur ITER... ...et contre le pseudo "débat public" |
Jeudi 23 février à Marseille
Avant le "Débat bidon"
Les antinucléaires confisquent
la maquette du réacteur ITER !
Attention, danger ! |
Les CRS puis la BAC (brigade anti-criminalité)
sont rapidement intervenus pour remettre la maquette
à la Commission du débat publicitaire ITER
qui n'en finit plus de collaborer avec la police et le
CEA
RAPPEL :
Ca a chauffé à Manosque : article Dauphiné libéré.
La Commission nationale du débat public doit
dissoudre la Commission de "débat" publicitaire ITER
qui collabore avec le CEA et la police...
Heurts à Manosque entre anti-Iter et gendarmes pour le 2e débat public
02/02/2006 AFP - Des heurts se sont
produits jeudi en fin de journée près de Manosque entre les gendarmes et des opposants
au projet de réacteur de fusion thermonucléaire expérimental international Iter à
Cadarache (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris de sources concordantes.
Les heurts, qui n'ont pas fait de blessés et
n'ont provoqué que de légers dégâts matériels selon les gendarmes et la préfecture,
se sont produits avant l'ouverture du deuxième débat public sur l'installation d'Iter,
à Sainte-Tulle, petite commune avant Manosque.
Il n'y a pas eu d'interpellation et la
manifestation s'est dispersée dans la soirée, a-t-on précisé de mêmes sources.
Les militants, une soixantaine selon la
préfecture, environ 150 selon eux, souhaitaient pénétrer dans la salle où devait se
tenir le débat, pour le perturber. Mais l'entrée leur a été refusée "pour
des raisons de sécurité", selon la préfecture, car cette salle était déjà
pleine.
Le 26 janvier, la première de ces réunions, à
Aix-en-Provence, n'avait pu se tenir, à la suite de l'intervention de membres du
collectif "Sortir du nucléaire" qui avaient envahi la tribune.
Cette deuxième réunion, sur la quinzaine
devant se tenir dans plusieurs villes de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA)
jusqu'en mai, a pu cependant avoir lieu.
Mais les opposants à Iter ont poursuivi
bruyamment leur manifestation, certains montant sur le toît de cet ancien foyer EDF où
se tenait la réunion.
Stéphane Lhomme, porte-parole de "Sortir
du nucléaire", a d'ailleurs dénoncé le fait que la réuninon se soit tenue "dans
un antre du lobby nucléaire français" et affirmé que le CEA (Commissariat à
l'énergie atomique) avait "bourré la salle avec des retraités".
Le préfet de la région PACA Christian Frémont
avait vivement critiqué le 27 janvier l'interruption du premier débat à Aix, parlant
notamment de "confiscation du débat public (...) par une poignée de personnes
plus ou moins responsables, qui ne représentent qu'eux-mêmes".
"Sortir du nucléaire", qui rassemble
en PACA une quarantaine d'associations et d'organisations, dont les Verts, demande
l'annulation de la décision d'implantation d'Iter. "Pour nous, un débat public
doit se tenir avant une décision. Or, la décision d'implanter Iter a déjà été prise
en juin 2005", affirme ce collectif.
Iter, dont les partenaires sont l'Union
européenne, les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Corée du sud et la Chine,
représente un investissement de 10 milliards d'euros sur 40 ans.
Il faudra 10 ans pour construire Iter, 20 ans seront consacrés à son exploitation et environ 10 ans à son démantèlement.
Les opposants à Iter font annuler
le premier débat public à Aix-en-Provence
26/01/2006 - AFP - La première réunion du débat
public sur l'installation du réacteur expérimental de fusion thermonucléaire Iter à
Cadarache (Bouches-du-Rhône) a dû être annulée jeudi soir à Aix-en-Provence,
à la suite de l'intervention des opposants au projet, a-t-on appris auprès des
deux parties.
Des opposants membres du collectif "Sortir du nucléaire", une centaine selon eux, environ 70 selon les responsables d'Iter, ont investi la tribune où avaient pris place les dirigeants d'Iter, empêchant toute tenue du débat.
"Pour nous, un débat public doit se tenir avant une décision. Or, la décision d'implanter Iter a déjà été prise en juin. Nous demandons donc l'annulation de cette décision, pour qu'un vrai débat puisse avoir lieu", a indiqué à l'AFP Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire", qui rassemble une quarantaine d'associations et d'organisations, dont les Verts.
Dans un communiqué, l'ambassadeur d'Iter et haut représentant de la France, François d'Aubert, a regretté "que certains aient délibérément décidé d'empêcher les citoyens de débattre de ce grand projet international de recherche". "Je ne doute pas qu'à l'avenir les personnes qui souhaiteraient débattre ne seront plus privées de la parole et seront respectées", a-t-il ajouté.
En sus des membres du collectif anti-Iter, une centaine de personnes, selon le service communication d'Iter, avaient pris place dans cet amphithéâtre de l'Université Paul Cézanne d'Aix pour cette première réunion. Aux côtés de M. d'Aubert, étaient également présent en tribune Kaname Ikeda, directeur général d'Iter et Didier Gambier, de la Commission européenne.
Une quinzaine de réunions publiques dans plusieurs villes de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) sont prévues, la prochaine devant se tenir le 2 février à Manosque. Le 20 janvier, le président de la Commission nationale du débat public (CNDP) avait fait valoir la particularité du débat sur Iter qui "ne porte ni sur l'opportunité du projet", déjà décidé et entériné, ni sur "son implantation à Cadarache". Le réacteur de fusion thermonucléaire expérimental international, dont les partenaires sont l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Corée du sud et la Chine, représente un investissement de 10 milliards d'euros sur 40 ans.
Il faudra 10 ans pour construire Iter, 20 ans seront consacrés à
son exploitation et environ 10 ans pour son démantèlement.
Ce gigantesque projet est destiné à valider la possibilité de produire de l'énergie en
grande quantité à partir de la fusion nucléaire.
Le Préfet, défenseur des puissants contre les citoyens et la Démocratie, s'énerve :
Espace Montperrin - Université Paul Cézanne
Faculté des sciences et techniques 6, avenue du Pigonnet
Lors de l'ouverture du "Débat public"
sur... la construction d'ITER
pour une autre politique énergétique
pour le respect de la Démocratie
Une fois de plus en France, le nucléaire bafoue la démocratie : le "débat" public est organisé APRES que toutes les décisions aient été prises !
La loi prévoit l'organistion d'un Débat public pour tout projet de grande taille - et donc pour ITER - afin d'éclairer les décideurs sur l'opportunité de réaliser ou non le projet en question. Cette procédure ne relève cependant pas de la "démocratie participative" dans la mesure où les citoyens ne sont aucunement associés à la prise de décision.
Cependant, le principe du "débat public" est une petite avancée permettant l'expression des citoyens et associations. Hélas, concernant ITER, c'est AVANT le "débat public" que la France a d'ores et déjà arrêté la décision de construction et négocié tous les détails avec ses partenaires étrangers comme les USA, la Russie, la Chine, etc., tout aussi reconnus pour leurs pratiques "démocratiques" !
Il est à noter que la "France nucléaire" réalise le même coup de force concernant le projet de réacteur EPR dont la construction (à Flamanville, dans la Manche) a été adoptée le 13 juillet 2005 par les parlementaires, le "débat public" étant organisé APRES : de novembre 2005 à février 2006 ! Ce n'est pas la Commission nationale du débat public que nous dénonçons : comme tous les citoyens, elles est bafouée par le pouvoir français et le lobby nucléaire.
Sur le fond : ITER est un projet de recherche visant à maintenir une réaction de fusion nucléaire pendant... 400 secondes ! ITER ne produira jamais d'électricité... mais en consommera par contre énormément.
Alors que la crise énergétique fait déjà rage, on nous impose des investissements pharaoniques dans la fusion nucléaire sans que personne ne puisse dire si cela permettra de produire un jour de l'électricité. Et si c'est le cas, ce sera au mieux dans un siècle ! Alors, changeons de politique énergétique.
Nous réclammons l'annulation de la construction d'ITER et le transfert des budgets vers:
- les économies d'énergie (chasse aux gaspillages)
- l'efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort)
- les énergies renouvelables (la seule voie d'avenir)
Nous ne participerons pas à ce "débat", véritable parodie de démocratie, mais seront présents devant ses différentes étapes pour distribuer aux citoyens des documents leur disant la vérité sur ITER.
Signataires (au 17 janvier) :
Réseau "Sortir du nucléaire", Médiane, Les Alternatifs Région Provence, Fédération Provençale du Partit Occitan, LCR, Arc Environnement Haute Vallée de l'Arc, comité local Attac Pays salonais 13, Les Verts du 04, Cap21 Paca, L'Étang Nouveau, Attac Sud Luberon, Collectif rhodanien déchets nucléaires, CGT